Création de contenu optimisé: rappel des bonnes pratiques

L’année 2022 est terminée, place à 2023 !  

En 2022, le contenu a été au cœur de toutes les discussions et de quelques unes des plus importantes mises à jour des algorithmes de Google. En août 2022, Google sortait sa première version la HCU avec pour objectif d’éliminer de la tête des résultats les sites comportant des contenus conçus plus pour se positionner dans les moteurs de recherche que pour répondre à des besoins de « vrais » utilisateurs humains. Premièrement, seulement déployée en langue anglaise, elle a ensuite déployée dans les toutes autres langues et les premiers résultats peuvent désormais se faire ressentir sur vos sites (est ce que votre indice de visibilité a baissé??). 

Dans cet article, nous ne reviendrons pas en détail sur ses déploiements, vous conseillons de lire nos différents articles sur ce sujet

La fin de l’année 2022 a aussi été marquée par le phénomène ChatGPT. Phénomène pas si nouveau car cet outil n’est pas aussi récent qu’on peut le penser ! 

On a testé cette intelligence artificielle utilisée déjà par plusieurs millions de personnes dans le monde. Je vous invite à lire notre avis sur cet outil, qui oui peut aider à la pratique du SEO mais qui d’après nous est encore trop peu fiable et imprécis et qui ne risque pas de remplacer l’humaine de si tôt. 

Mais comme vous, nous allons suivre attentivement les évolutions proposées par OpenAI. 

Pour deux raisons : la première parce que des rumeurs courent sur le fait que Bing souhaite intégrer ChatGPT à son moteur de recherche dès mars 2023. La seconde, parce que Microsoft après avoir déjà investi 1 milliards de dollars souhaite à moyen terme en investir 10 de plus ! 

Google n’a pas dit son dernier mot et nous attendons la sortie officielle (et pas celle beta), avec impatience, de LaMDA (Language Model for Dialogue Applications), l’Intelligence Artificielle made in Google.

Cette fin d’année 2022 a été riche et nous a démontré que la phrase “Content is not King BUT Relevance is” est toujours d’actualité, et le sera d’autant plus en 2023. Google ne va cesser d’optimiser tous ses algorithmes afin de pénaliser les sites qui continuent à créer du contenu pour les moteurs de recherche et non pour les humains. 

En ce début de nouvelle année, il s’agit donc d’une belle opportunité pour faire un rappel des bonnes pratiques à utiliser sur vos sites en matière de création de contenu à destination SEO.

Les Do

1- Importance du mot clé

On ne choisit pas son mot clé au hasard. Au contraire, la recherche du mot clé est le fruit d’un travail précis (le fameux Keyword Discovery). Le mot-clé choisi servira ensuite de point central pour votre rédaction.

Pour le (ou les) définir, vous devez comprendre et identifier les intentions de recherche de votre utilisateur, de votre cible. Une fois ces termes identifiés, vous pourrez utiliser les requêtes les plus demandées pour dresser votre liste finale. Le plus important reste de choisir des mots clés qui vous représentent, représentent ce que vous vendez et souhaitez transmettre comme information. 

Il ne faut pas hésiter à introduire des mots clés de longue traîne. En effet, si aucun site n’est positionné dessus pour l’instant et si vous avez du contenu de qualité, il sera plus simple d’intégrer le top 3 sur cette recherche. Car oui le top 3 dans la SERP reste la position la plus intéressante à aller chercher quand on sait qu’une url en 1ère position sur un mot clé principal capte 17 fois plus de trafic qu’une page en 10ème position (Etude Semji; 2023) … L’année 2023 va peut-être marquer un changement de ce côté avec le déploiement du “long scrolling sur desktop (pour le moment, seulement aux USA).

2- On écrit des informations fiables et vérifiées

Les bonnes sources font les bons contenus !  Multipliez vos recherches pour maîtriser votre sujet sur le bout des doigts et pour appuyer votre expertise auprès des internautes qui liront votre contenu. Ne multipliez pas les sources à l’infini mais choisissez celles qui sont les plus pertinentes. Quand vous avez récolté votre information, ne reste plus qu’à trier l’information et ensuite l’analyser et l’exploiter afin de proposer un contenu unique à vos internautes. 

Pour rappel, les sources fiables peuvent être des sites officiels, des sites de gouvernement, des instituts officiels. Si vous utilisez des sources provenant du monde du journalisme, il faut impérativement retrouver la source primaire du journaliste, c’est celle-ci que vous devez inclure dans votre contenu.

3- On écrit un contenu correctement structuré

Pourquoi ? Tout simplement, afin d’être mieux compris par l’utilisateur et par les différents bots (plus simple si on veut être bien référencé). C’est-à-dire qu’il faut travailler ses balises (Title, H1, Meta) et ses ancres de liens. Construisez un texte structuré avec des balises Hn pour les titres et les sous-titres de votre contenu. Cela permet aux moteurs de mieux comprendre le contenu rédigé.

Pour le titre, il faut privilégier un titre court, précis et concis et UNIQUE. 

Tips : commencez votre balise title par votre mot clé, quand on sait que le titre est lu 5 fois plus souvent que le corps de l’article !

4- Maillage interne cohérent et bien pensé

On mise sur un maillage internet qui convient et qui soit cohérent avec des ancres de lien réfléchies afin de faciliter le travail d’exploration des robots tout en révélant la puissance de votre arborescence sémantique . Ces ancres de lien créent du contenu supplémentaire, on choisit donc des expressions clés qui peuvent être complémentaires du mot clé principal de la page.

5- Longueur de votre contenu optimale

Les avis divergent sur ce point mais d’après la dernière étude Semji, sur 17k d’articles analysés, les contenus longs (+ de 2000 mots) génèrent 10 fois plus de trafic. Mais de l’autre côté, Google explique lui-même que ce n’est pas un critère de positionnement … 

La longueur d’un contenu aurait donc un impact sur son positionnement. Elle ne doit évidemment pas être considérée comme un facteur unique. Mais la qualité ne va rarement sans la quantité ..

6- Rédiger souvent et mettre à jour son contenu

La régularité est essentielle, plus vous publierez souvent, plus Google se rappellera de vous et viendra regarder ce qui se passe sur votre site … Il est aussi très important de mettre à jour ses contenus déjà publiés. 

7- Pour s’aider, on s’épaule de la tétralogie E-E-A-T

Effectivement maintenant c’est grâce à 4 lettres et non plus 3, présentes dans le guide des Quality Raters, que les équipes de Google notent la pertinence et la qualité de vos articles et ainsi les classer dans les SERP. 

Pour rappel, EAATT est un acronyme pour Expertise, Experience, Authoritativeness, et Trustworthiness. 

Ces 4 lettres vont juger l’expertise qu’a l’auteur sur le sujet exploité, le fait que le contenu écrit provient d’une autorité sur le sujet et que l’auteur lit un contenu qui peut être considéré comme fiable. Dorénavant, Google va aussi analyser l’expérience que le créateur de contenu a sur le sujet qu’il traite. 

Pour Google, un contenu E-E-A-T est donc à la fois bien écrit, pertinent dans ses informations et fiable.

Je vous invite à lire le dernier article rédigé par Philippe Yonnet sur ce sujet.

En résumé

On souhaite obtenir un contenu pertinent sur une requête donnée et pour cela on doit avoir : 

  • un contenu textuel optimisé centré sur le sujet cible et riche en expressions clés 
  • un code HTML optimisé 
  • un texte enrichi par des ancres de lien (liens internes entrants et externes) 
  • un contenu qui répond en plus aux attentes de Google 

Les DON’T … Et encore plus en 2023

1- Fluff content

Le Fluff content, c’est quoi ? Il s’agit de contenu ajouté sans intérêt pour remplir une page, mais qui ne répond pas au besoin d’un internaute dans le contexte de la page. 

Exemple : Écrire un texte de 600 mots sur le sujet : « vente appartement avec balcon à la Rochelle »

Une des possibilités est de se retrouver avec un bout de texte paraphrasé repris de la page de l’office de Tourisme de La Rochelle et un autre inspiré d’un blog qui parle de l’intérêt d’avoir un balcon pour louer son logement et un dernier article inspiré d’un article de magazine qui parle de l’immobilier en Charente Maritime. Le résultat est un contenu qui n’est pas spécialement pertinent, creux et surtout sans grand intérêt. 

Dans ce cas précis, Il faudrait mieux expliquer pourquoi l’agence est un spécialiste des ventes d’appartement à La Rochelle et  qu’elle vérifient soigneusement les informations sur ses biens immobiliers

Mieux vaut un texte court, mais avec une vraie valeur ajoutée et une réelle pertinence.

2- Filler content

Le filler content qu’on peut traduire en français par faire du « délayage ». C’est-à-dire la création d’un contenu où le rédacteur n’ajoute pas d’informations pertinentes mais des mots, toujours pour faire plus long.  Plus un texte contient de dates, de lieux, de noms de personnes, de sociétés, de chiffres etc… rapporté au nombre de mots, plus il sera « dense » en information mais non pertinent. 

En réalité, il vaut mieux dépenser son énergie (et son temps) à identifier l’information pertinente à inclure dans un texte destiné au web, que de se forcer à atteindre une longueur soit disant optimale.

3- Shallow content

Si on souhaite en donner une définition simple : il s’agit d’un contenu superficiel où un expert ne trouve aucune information utile à l’intérieur. 

Prenons l’exemple de la rédaction d’un article sur un sujet très spécifique. 

Si vous demandez à un rédacteur spécialiste de rédiger un contenu, vous obtiendrez un contenu de bonne qualité. L’expert traitera le sujet de manière approfondie, et ce sera un signal de qualité identifié directement par les internautes, et par les moteurs de recherche.

En revanche si  votre rédacteur découvre le sujet, le contenu sera superficiel et la valeur ajoutée sera discutable. La pertinence de la page web sur laquelle est publiée ce contenu sera potentiellement considérée comme moindre que pour un contenu approfondi. Et avec les algorithmes de Google, ce n’est pas seulement votre page en question qui partira de la mauvaise qualité de votre contenu mais l’intégralité de votre site.

4- Création de contenus dupliqués

Dans le cas d’un contenu dupliqué interne : deux pages de votre site web contiennent le même texte. Vous avez donc une page inutile. Choisissez la page qui s’indexe le mieux dans Google. Puis publiez un nouveau contenu sur l’autre page ou effectuez une redirection 301 vers la première page qui garde le texte.

5- Mettre tous ses mots clés sur la même page

Il s’agit d’une pratique assez connue qui consiste à inonder une page Web de mots clés ou de nombres dans le but de manipuler le classement d’un site dans les résultats de recherche Google, ce n’est vraiment pas une bonne idée pour le référencement de votre site … 

Souvent c’est la page d’accueil de votre site qui peut être inondée de mots clés.

Pour rappel, votre page d’accueil doit servir à exclusivement à mettre en avant votre marque. Pour vos produits et services, la création de nouvelles landing pages peut être pertinente.

Conclusion :

Si vous voulez gagner en visibilité dans les résultats de Google et performer pour cette nouvelle :

  • Renforcez la qualité de vos contenus
    • Mais la qualité « vue par Google »
    • C’est-à-dire une qualité qui renforce l’expérience de recherche sur le moteur
    • Fournissez la meilleure réponse aux questions des internautes ! 
  • Relisez régulièrement les consignes aux webmasters 
  • Lisez attentivement le guide des Quality Raters (cf. le passage d’une trilogie à une tétralogie) 

Soyez patients ! En effet, il faut environ 6 à 10 mois pour qu’un nouvel article optimisé atteigne ses performances optimales. Et si vous mettez à jour votre contenu, ne prenez pas peur si votre contenu subit une baisse de trafic temporaire. C’est normal, au bout d’un mois il commencera à gagner du trafic et au bout de 6 mois d’atteindre son trafic optimal. (Etude Semji, 2023)

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